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Le premier tableau du diable abandonné « la Meuse obscure » évoquait le monde du langage avec ses mensonges et ses vérités. Un fils tentait de vivre dans sa langue, cette langue dont aucun mot n’a pourtant été inventé par lui ; tous lui ont été donnés en héritage. Le deuxième épisode du diable abandonné « la forêt des origines » est une plongée aux origines des écritures. Ainsi, tous les personnages qui apparaîtront dans le spectacle sont réalisés à partir d’alphabets cunéiformes, araméens ou phéniciens. Dans ce voyage, le fils ne va plus chercher à tout prix à trouver un sens aux choses, mais il va apprendre à aimer les mots pour leur son, leur image, leur non-sens. « Le fils marchait sans intention particulière. Et forcément, il se perdit. Les chemins qu’il empruntait ne voulaient plus rien dire. Seules comptaient les choses pour elles-mêmes : un nid, un terrier, une toile d’araignée. Perdu, le fils n’avait plus besoin d’essayer de relier les situations entre elles. Il marchait le plus simplement du monde. Chacun de ses pas n’avait qu’à être là. » L’histoire sera racontée alternativement et/ou parallèlement par le jeu de la comédienne sur le plateau, et par les manipulations d’objets, de lettres et d’écritures sur des draps dans le castelet. La musique sera très présente, et l’on pourrait presque dire que la comédienne chantera le texte, et que les objets danseront sur la musique. Le deuxième tableau laissera une large part au théâtre d’ombre ; et pourtant…